En décembre, j’ai eu une pneumonie et j’ai passé trois semaines au lit. Le cauchemar pour une indépendante comme moi. Je profite généralement de cette période pas trop chargée pour remédier à la procrastination des derniers mois, notamment en compta – dans la série « comment mieux gérer son temps »… C’est aussi là que j’imagine de nouveaux projets ou que je cherche de nouveaux clients. Bref, ce n’était vraiment pas une période idéale pour rester coincée sous ma couette.

En y réfléchissant, j’ai réalisé que le moment idéal pour tomber malade n’existe pas. Franchement, même en détestant son job, on ne va pas se réveiller un matin en se disant « tiens, je me ferais bien une petite grippette ».

Dans la foulée, cela m’a amenée à me demander s’il y a un bon moment pour commencer les choses. J’entends par là, un instant où on aurait toutes les cartes en main, où l’on saurait parfaitement où l’on va et quel chemin emprunter pour atteindre immanquablement notre but. Un moment où l’on serait libre de tout souci et où l’on verrait très clairement où les 30 prochaines années vont nous mener. Où l’on serait sûr que rien de grave ne va nous tomber dessus à nous ou à nos proches, bref, vous cernez le topo.

On est d’accord : il y a peu de chances que ce Bon Moment-là existe.

Autrement dit, si l’on attend l’instant T pour faire ce truc qui nous tient à cœur – qu’il s’agisse de changer de job, de déménager, de manger bio ou moins de chocolat, de se remettre à écrire un blog, on risque fort d’attendre longtemps. Voilà pour la mauvaise nouvelle. La bonne, c’est qu’on n’a nullement besoin patienter jusqu’à ce que les étoiles soient parfaitement alignées qu’on ait gagné au loto pour se lancer. On peut le faire tout de suite.

Le bon moment, c’est maintenant.

Et si vous craignez de faire fausse route, voire de vous planter carrément, rassurez-vous: il y a toujours moyen de changer de voie ou de reculer, comme je le rappelle dans ce post!